Pendant que je gratte les restes d’œuf brouille de cette poêle – dite « anti adhésive » – je fantaisie avec le confort de la mort. Je rêve du moment où mon corps, après un définitif et dernier geste, pourra enfin revenir à la terre ; mijoter dans ses propres jus et nourrir les vers qui humblement assurent l’équilibre de notre civilisation.
Mais, ma maman serait trop triste, et mon amie Noémi devrait s’occuper de choisir une urne pas trop moche et d’annuler mon abonnement chez Free. Peut-être pas maintenant, mais un jour je m’abandonnerai à ce désir fou de mourir.
Performance-collage contenant du cirque, du théâtre, de l’horreur, des lombrics, de la vidéo et mes tripes.
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